Après trois heures de travail dans une salle, voici enfin l’heure du déjeuner ! Vous vous dirigez vers le buffet, affamé·e et empressé·e car vous savez qu’il reste peu de temps avant de reprendre. Vous vous retrouvez devant un buffet foisonnant, mais les aliments qui sont proposés risquent soit de vous rendre malade, soit ne correspondent pas à votre régime alimentaire. Vous n’aurez pas le temps d’aller chercher un sandwich, vous ne mangez pas, pendant que vos collègues se régalent. Si vous n’êtes pas concerné·e par une allergie ou un régime alimentaire spécifique, peut-être n’imaginez-vous pas l’inconfort. Que faire ? Si vous prévoyez un repas ou un buffet, idéalement il faudrait pouvoir adresser un formulaire anonyme pour demander les éventuelles allergies ou régimes alimentaires spécifiques. Cela vous permet également de prévoir des quantités adaptées et d’éviter le gaspillage. Exercice n°2 : Demandez à vos convives leurs éventuelles allergies ou régimes spécifiques Exemple : “Le buffet comprend des plats carnés et végétariens. Si vous êtes vegan, merci de nous contacter. La liste des allergènes sera disponible le jour J.” En 20 ans, j’ai organisé nombre de réceptions et d’événements, associatifs, professionnels, familiaux. Je sais que : “Les gens ne sont jamais contents de toutes façons”. Il y aura toujours des mécontent·es, c’est vrai. C’est bien pour cela que l’amélioration continue est un chouette concept. Surtout en entreprise, cf. le droit à l'erreur. Vous ferez différemment la prochaine fois, en vous basant sur les retours. 4. Et mon pronom c'est "elle"Cela vous est sans doute arrivé. La vendeuse, au lieu de vous dire merci monsieur, a dit merci madame, ou inversement. Ce n’est sans doute pas bien grave selon vous. Peut-être êtes-vous cisgenre (votre identité de genre correspond au sexe assigné à votre naissance) et votre identité de genre n'a jamais été un sujet. Mégenrer une personne, volontairement ou non, c’est lui refuser son identité. Elle peut vivre un sentiment de rejet, d’exclusion, ou de la souffrance. Il peut y avoir des conséquences sur sa santé mentale et ses relations sociales. Comment aborder en douceur la question de pronoms au sein de l’entreprise ? Inutile de questionner vos équipes pour savoir s’il y a des transidentités. Commençons par se détacher de l’évidence qu’il y a des hommes et des femmes et que c’est déterminé par notre apparence physique. Exercice n°3 : Indiquez les pronoms sur les profils des outils de communication Sur Slack, Linkedin ou Zoom, on peut indiquer son pronom à côté de son prénom. Même si vous êtes une équipe de 5 personnes, que vous connaissez vos identités respectives et que vous travaillez ensemble depuis 3 ans, mettez en place cette pratique pour qu'elle ne soit plus un sujet à l'avenir. Petit bonus si vous avez une équipe internationale : pour lever les freins, rappelez que les genres des prénoms ne relèvent pas de l’évidence, surtout à l’international. Si vos collègues se prénomment Yi-Min, Pema ou Jordan, dites-vous he, she ou they ? Le mieux c’est de les laisser s’exprimer sur la question. Pour elles et eux, Camille ne relève peut-être pas d'une grande évidence non plus. Plus proche de nous maintenant. Stéphane, homme ou femme ? Le prénom est épicène (mixte) même s’il est plus couramment utilisé pour des hommes. "Il faut voir la personne pour savoir" ? Les apparences et les attributs physiques sont à dissocier de l’identité de genre, car nous avons tous et toutes des représentations différentes. Conclusion, on prend l’habitude de laisser les gens annoncer leur pronom et puis c’est marre. L'action est d'autant plus importante si vous êtes cisgenre. En affichant votre pronom, vous indiquez que le genre ne relève pas d’une “évidence”, qu’être cisgenre est une identité parmi d’autres. Ces 3 exercices vous ont semblé trop faciles ? Ou trop difficiles ? Dites-le moi et je vous en proposerai d'autres ! A la semaine prochaine Vous voulez booster l'inclusion dans votre entreprise ? Nous sommes là pour vous conseiller.
On vous a transféré cette newsletter ? Blend, ce sont des ressources pour l'inclusion, à partager avec ses collègues, son entourage pro ou perso.
| |
Je forme les entreprises à changer pour devenir plus inclusives, plus conscientes des diversités actuelles et futures. Dans ma newsletter je donne des billes pour agir concrètement pour l'inclusion.
Rabat-joie : mode d'emploi “Ce n’est pas drôle.” “C’est sexiste ce que tu dis.” “Ce terme est homophobe.” Faites-vous partie des personnes qui peuvent réagir immédiatement à un propos “limite limite” ? Ou faites-vous partie des personnes qui trouvent leur répartie 2 heures après le moment et qui regrettent leur esprit d’escalier ? Aujourd’hui, je vous parle de pourquoi et comment répondre aux propos stigmatisants. Prenons l’exemple de la blague, qui n’existe plus évidemment, de la promotion...
Quoi de neuf pour l'inclusion ? Cette semaine j'ai fait une lundinite Lundi à 15h30, j'étais partagée entre rédiger ma newsletter et dormir. J'ai choisi de dormir. Evidemment, je m'en suis voulue, mais je me suis rappelée les discussions récentes avec les parents qui m'entourent, concernantle mois de septembre. Théoriquement, avec la rentrée à l'école, je n'ai plus ma fille dans les pattes, je devrais être plus disponible. Sauf que le mois de septembre est une période d'adaptation. Les...
Parler des corps, sans brutalité Comment parler des couleurs de peau, des origines, des accents, sans brutalité ? Dans certaines interactions professionnelles, on nomme et on décrit les corps. On met des mots sur nos apparences, notre corpulence, nos couleurs de peau, ou nos spécificités physiques. Par exemple, dans les métiers de la vente de prêt à porter ou de maquillage, on peut entendre : “Pour les couleurs de peau chocolat comme la vôtre, on ira plutôt sur une teinte corail” “Avec votre...